Small communiqué to the readers of the “Promise on the Belgian Left”

If you have arrived to my blog from Jacobin Magazine, this short text is for you.

First of all, thank you for visiting my blog. It is truly an honour.

As you may have noticed, the blog is set up in Spanish. However, you may find interesting articles in English if you click on the Category “English” at the bottom of the page. Topics range from Brexit, the rise of authoritarianism in the EU to the Zapatista movement in Mexico.

I am currently working to make the pages of the blog available in English and in French as well, but it might take some time. Articles are written in Spanish, French and English, depending on the topic, but I try to maintain a parity (and to translate when possible).

I will make a short introduction about myself. I am a finalist Philosophy, Politics and Economics student at the University of Warwick in the United Kingdom. I am Spanish but I was born in Brussels. I am interested in freelance journalism and I like writing about a vast variety of topics on my blogs. I will write a more extensive biography in the English version.

In the meantime, enjoy the articles in English and subscribe to the blog, so that you receive a notification when the English version is available. My contact details can be found in the section “Contacto” at the top of the page.

Thank you very much for visiting and feedback is very much appreciated.

P.S.: Visit also the blog of my friend and fellow interviewer and freelance journalist, Tommaso Segantini: https://tomhazo.wordpress.com/

© Mario Cuenda García

La «Trumpisation» de Sarkozy

Le parti Les Républicains est en campagne pour désigner son candidat à l’élection présidentielle française de 2017. Parmi les candidats, il y a l’ex-Président de la République, Nicolas Sarkozy. Un Nicolas Sarkozy qui depuis plusieurs semaines, a « trumpisé » (si l’Académie Française de la Langue me permet d’inventer ce terme) son discours.»,  Par là j’entends que Nicolas Sarkozy s’est rapproché fortement dans son discours du show man américain, et s’éloigne ainsi de plus en plus du prototype d’homme politique européen traditionnel.

Je veux bien préciser qu’il faut se méfier des comparaisons à la légère. Il y a des nettes différences entre Trump et Sarkozy. Sarkozy a déjà été chef d’État ; Trump est un homme d’affaires. Le discours de Trump est tout de même bien plus exagéré, mensonger que celui de Sarkozy. Trump est une anomalie politique et il faut le traiter comme tel. Néanmoins, il y a lieu de faire certaines comparaisons. Notamment dans certaines des idées, dans les formes et dans le discours. En effet, j’ai retrouvé dans une série de déclarations de Nicolas Sarkozy tout au long du mois de septembre, des phrases frappantes, dignes du candidat américain.

Il y a tout d’abord eu la négation du changement climatique. Trump flirte avec les théories de la conspiration : pour lui, le changement climatique est une invention de la Chine. Sarkozy a lui déclaré que l’homme n’est pas totalement responsable du changement climatique. Des déclarations surprenantes qui vont contre l’avis de scientifiques et experts et dans un pays qui a tout de même accueilli la conférence mondiale COP21 il y a quelques mois.

Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy dans une image d’archives

Par après, Sarkozy a déclenché un débat politique en disant qu’à partir du moment que l’on acquiert la nationalité, « on vit comme un français et nos ancêtres sont les Gaulois ». Nouveau point commun avec Donald Trump : l’appropriation sélective de certaines racines ethniques et sa revendication face à l’étranger. Trump parle de l’orgueil américain face aux étrangers, en omettant que les États-Unis est un pays formé et issu de l’immigration (Trump est d’ailleurs d’origine allemande). Dans le cas de Sarkozy, nous sommes aussi face à un discours erroné. Le choix des Gaulois n’est pas incorrect, mais bien arbitraire, car la France compte bien d’autres peuples qui ont habité son territoire. De plus, d’un point de vue historique, la France actuelle a été bien plus influencée par l’Empire Romain que par les Gaulois. L’objectif est donc clair : dans une société inquiète par l’immigration et où le racisme monte, jouer la carte ethnique et donc l’identification a un symbole national porte gros.

La comparaison la plus fragrante entre Trump et Sarkozy m’est venue à l’esprit en lisant une déclaration de ce dernier dans un meeting à Calais. Dans une de ses multiples bravades, Trump a un jour dit qu’il commencerait à expulser des personnes en situation illégale aux États-Unis dès le premier jour de son mandat. Sarkozy déclara il y a deux semaines, à deux pas de la fameuse jungle où 9000 personnes vivent dans l’insalubrité: « Le problème de la jungle sera résolu avant l’été 2017 », laissant sous-entendre qu’il s’y attaquerait dès le premier jour de son mandat. Mot pour mot.

Un jour après, des étudiants gabonais ont interrompu un meeting pour protester sur la situation dans leur pays. Sarkozy leur a sèchement répondu : « Ici c’est la France, c’est pas le Gabon. Si vous voulez retourner au Gabon, allez-y ! » Il y a quelques semaines aux États-Unis, le Vice-Président Joe Biden, se faisait constamment interrompre dans un meeting de campagne en faveur de Hillary Clinton par un vétéran qui lui criait que ses amis étaient morts en Irak. Biden, dans la douleur, lui répondit que son fils aussi était mort. Il lui pria de lui laisser finir et de venir en reparler avec lui à la fin du meeting. Ce qu’il fit. Trump au contraire a multiplié les phrases violentes chaque fois que quelqu’un protestait à un de ces meetings : « I’d like to punch him in the face », « Get him out of here… Are you from Mexico? », « Try not to hurt him. If you do, I’ll defend you on court ».

Il eut un temps, où il aurait été diplomatique de la part d’un homme politique européen de répondre qu’il se pencherait sur le sujet, signe d’intérêt pour les relations internationales. Dans le discours de Sarkozy, le « Tout pour la France » et sur la France prime. Un recours à la politique identitaire et réactionnaire, qui éclipse d’autres sujets bien plus importants et qui jouent sur les tensions déjà existantes et exacerbées. Le discours raciste est d’ailleurs de plus en plus assimilé, au point qu’il est vu comme acceptable politiquement que les étudiants gabonais aient été remballés avec une phrase ouvertement raciste : « Si vous voulez retourner au Gabon, allez-y ! ».

Je pourrais écrire également sur l’islamophobie des deux candidats, mais ceci n’est pas un sujet qui touche uniquement à ces deux hommes, mais bien une vague d’intolérance qui touche beaucoup de pays et de sociétés. Par conséquent, il mérite mention dans ce billet, mais devra être développé autre part dans le futur.

Pourquoi ai-je inventé le mot « Trumpisation » en me référant à Sarkozy? Car Donald Trump est probablement l’expression la plus visible de l’antipolitique et de l’intolérance au niveau mondial actuellement. Mais en  réalité, son discours ne fait que d’un avec celui des partis d’extrême-droite européens. Il y a tout de même quelque chose qui distingue Trump des hommes politiques comme Wilders, Farage ou Le Pen. Trump est rentré sans complexes en politique américaine et sans aucune pression. Cela lui a permis de repousser les lignes du politiquement acceptable très loin, car il n’avait rien à perdre. Et c’est sur ces lignes repoussées au niveau mondial que l’extrême-droite européenne joue aujourd’hui.

Il est donc inquiétant qu’un ex-chef d’État comme Nicolas Sarkozy joue sur cette vague identitaire d’extrême-droite pour obtenir des votes. Ses défenseurs argumentent que de cette façon il dispute le vote au Front National. Cela peut être effectif à court terme électoralement, mais très dangereux au long terme politiquement. La droite française, mais encore plus important, la société française en entier, ont besoin que ses candidats à l’élection présidentielle soient des hommes intégrateurs, ouverts, inclusifs et à la hauteur du monde en 2017. La France a suffisamment à faire avec le repli identitaire et raciste du Front National et de Marine Le Pen. Elle ne peut accepter la version délavée de Nicolas Sarkozy dans Les Républicains.

© Mario Cuenda García

Brexit: lessons for the future

Britain has decided to leave. I am sad, slightly shocked and worried. This is a huge blow to European integration, probably the biggest setback in 60 years of European project. I would like to write about the causes of this result, but also its consequences and the lessons we can learn from it.

Let’s be clear: the European Union is a positive project with plenty of benefits, but it is also is an imperfect construction full of mistakes which still needs reform. Among its problems, it faces a democratic deficit and an excessively liberal structure which privileges financial interests over citizens’ concerns. As such, we cannot remain uncritical about this EU; more and more people are asking the correct questions but unfortunately, many are not giving the rights answers. Brexit is probably the worst one so far.

Yes, the EU has its part of responsibility. But do not fool yourself, the results of the referendum have little to do with a rational criticism of the EU and its policies. There are the consequence of two factors which have been visible in the last years. Firstly, the rise of the nationalist, xenophobic and reactionary far-right which disguises its true ideology behind a well-calculated Euroscepticism. Secondly, the passivity of national governments, which have desisted in their defence of EU and even worse, allowed it to be used as a scapegoat to avoid responsibilities for policies taken at home. This is especially true in the UK, paradoxically the less integrated country of the EU. It is undeniable that David Cameron was comfortable with the social anger targeting the EU instead of the British government and that he even encouraged this attitude.

The referendum itself was not a mistake, but there was no need of convoking it. As The Economist writes, “Back in 2013, the public opinion was not clamouring for it”. It was a short-term gamble to silence noisy Eurosceptic backbenchers and to maintain the unity of the Conservative party. It was an irresponsible electoral move thought on party terms, not national. Three years later, the country experiences its worse political instability ever and David Cameron resigns with leaves a disastrous legacy.

The campaign and the results

Then came the campaign. The ‘Remain’ side was poorly led. David Cameron was overconfident in his convincing capacities and he wrongly thought that his February deal with the EU would suffice to convince undecided voters. He is not an Europeist and he was uncomfortable defending a position which was unnatural to him. He campaigned for the EU because he knew that the alternative was worse. In consequence, the arguments were more about the catastrophic consequences of leaving than about the positive effects of remaining. Thus, the ‘Remain’ campaign had absolutely no capacity of illusion: it relied too much on the politics of fear. Jeremy Corbyn was not very active in the ‘Remain’ campaign either, but he is not to blame: the ‘in or out’ debate was nothing but a civil war within the Conservative Party which spread to national and European politics. No wonder that he did not want to be stuck in it. On the other hand, the ‘Leave’ campaign was even worse. It was full of lies and contradictions. The Brexiteers, especially Nigel Farage, dragged the debate into the recurrent topic of immigration, until it became the core of the campaign, eclipsing all other considerations. As Owen Jones wrote, the campaign focused on immigration as if “migrants and people fleeing violence and poverty were the cause of the multiple problems afflicting European society, from the lack of secure jobs and houses to stagnating living standards to public services ravaged by cuts”. Unfortunately, this xenophobic and nationalist campaign won. Traditionally working classes worried about immigration, ended up voting ‘Leave’, proving that nothing had been done to counteract the dominant and false argument on immigration.

The results are worrying in many ways. Look at the politicians who have celebrated the outcome of the referendum: Marine le Pen, Nigel Farage, Geert Wilders, Matteo Savini and so on. It is a victory for scaremongers, bigots and xenophobes. Furthermore, the statistics of the referendum project the image of a truly ‘Broken Britain’ (how ironic…) with four major cleavages. First, an impressive generational one. Second, a cleavage between nations. Third, one between educated and less educated people. Fourth, one between well-off and less well-off people. It would be easy to blame the uneducated poor for this result, but the causes are far more profound. Look for the reasons in the rising inequalities provoked by liberal and austerity policies, which have left many people impoverished, disenchanted with politics and felt abandoned by a political class which does not look for their interests.  

european stars

Europe is crying

The consequences for the UK

The list of consequences is too long for this post, but I would highlight one word: uncertainty. The short-run economic effect will be affected by this completely new situation. Understandably, firms will delay investments and important decisions until the new status of the UK is agreed with the EU. Once the agreement comes into force, firms might fly and relocate elsewhere in Europe. This will likely throw the UK into a recession and hurt employment numbers. The British Union is likely to suffer: Scotland will push for independence and Northern Ireland might push for reunification. Universities are also big losers. EU students wanting to study in the UK will now probably rethink their choice until the uncertainty dissipates: this means less talent and less money will come to the UK. Diversity on campuses will diminish. British students will lose access to the Erasmus program which allows them to study abroad in Europe. Overall and without getting into details, it will become harder for everyone to work or study in the UK until the uncertainty dissipates. The same applies to Britons in the EU. The long-run forecast is more difficult. As EU trade treaties will not apply anymore once it leaves, Britain will have to renegotiate all of them. Eventually, the economy will stabilise and recover, but it will lose attractiveness. Foreign investors, start-ups, young talents and so on see the UK as a fantastic place to invest or set up partly because it is part of the EU. With this door closed, they will look for alternatives in the continent. Many will leave and many more will just not come in the first place.

The relationship between the UK and the EU

Now here comes the crux of the matter. The Treaty on the European Union contemplates exits in its Article 50. The procedure is the following: the UK has to notify the European Council its desire to leave. Then, the UK and the European Council negotiate an ‘exit agreement’. Once it is reached, the European Parliament has to approve it by a qualified majority. Then, ‘The Treaties cease to apply to the State in question from the date of entry into force of the withdrawal agreement’. There is a very important point here: the European Council negotiates the new situation with the UK as an outside actor, not a member of the Council anymore. Whatever the final agreement is, the UK is not in a position of strength and stands to lose. If it wants to remain part of the internal market, as many ‘Leave’ supporters argued, it will have to accept European standards, allow free movement of people and contribute to the European budget, like Norway does. The Article 50 is not the only possible outcome; other agreements can be reached. However, if the EU wants to be credible, it must strictly stick to the Treaty provisions. Any concession will undermine its legitimacy, create a dangerous precedent and give wings to Eurosceptic forces around the continent to further disintegrate the union. Sadly, the first divisions are already arising. Several finance Ministers, François Hollande, Jean-Claude Juncker and Martin Schultz have asked the UK to start the procedure as soon as possible, saying it won’t be an amicable divorce. On the other hand, Merkel says there is no need to be nasty on the UK, opening the door for a more favourable agreement. This is dangerous for the whole Union (I will develop the possible outcomes and the relationship-in another post).

The consequences for the EU

They are contradictory. For instance, Brexit could actually be positive. The British conception of the EU as a big economic market has done much harm to European integration. The UK has constantly slowed down European initiatives, filibustered many actions that could have led to a closer union and has an important part of responsibility in the frustration created by this EU. Many pro-European actors will be happy to see such a burden leave. But as I mentioned in the introduction, it is also the biggest setback in European history. For the first time, a member state leaves the European project and menaces to trigger a dangerous domino effect. The Austrian election was already a worrying sign. If Britain reaches a successful deal with the EU, nationalist parties in the EU will probably push for the same, endangering the whole project. Hopefully, this could be the major catharsis the EU needs to reform. Unfortunately, none of the actual national leaders has the European vision to lead a major reform project. A truly and rare European actor is Guy Verhofstadt. Unfortunately, he is in a weak position (he is just an MEP) and he is alone. Some of his policy proposals are right, but I believe the EU has to take a more social turn, not a liberal one.

What the EU must do is to stand up with courage for its core values, to take a battery of measures and to set a grand project for the next years. First, it has to stand up against right-wing nationalism. This means opening borders for refugees, equally redistribute them in European countries and fight the anti-immigration discourse. The measures that could be taken to relaunch the morose European integration include: enhancing transparency, public inversion in transport infrastructures, the end of unnecessary austerity policies, restructuration of the Greek debt, redefinition of the ECB status, dropping the unpopular TTIP negotiations and many more. My idea for a grand project which could reconcile the EU with its disenchanted citizens would be fighting fiscal evasions and tax heavens. It is politically feasible, economically positive and it will show that the EU is effective in tackling today’s world problems and that it works for its citizens.

I will end up on a positive note. It has been said that our generation is disenchanted with the European project. That we take everything for granted and that we do not value what has been achieved. Yet, on the 23rd of June, more than 65% of people aged between 18 and 24 voted ‘Remain’. This does not mean that they agree on everything with the EU, as I do not, but it genuinely acknowledges that the European project is right and that the future of the people of Europe is together. The creation of a truly European youth is succeeding. These voices may have been silenced today, but they will come back stronger. I have no absolutely no doubt that the UK will, as an equal partner, be part of the EU once again in the future. We will welcome them with our arms opened to continue the construction of this outstanding project: the European Union.

© Mario Cuenda García

Hablemos de política

He dejado atrás la cuesta de enero, tras acabar y entregar un largo trabajo que ha ocupado mis horas y que ha tenido impactos diametralmente opuestos en mi seguimiento de la situación política actual en España. El primer aspecto es negativo: no he podido seguir al detalle todo lo ocurrido estas últimas dos semanas. Me he tenido que conformar con titulares, tweets, publicaciones en Facebook de cuñaos o noticias superficiales y generalmente tendenciosas, que no he podido contrastar con otras fuentes como a mí me gusta. El segundo es positivo: puedo ahora escribir un billete con más información y calma, y cierta visión de conjunto. En mi primer post de política española del año, hablaré de grupos parlamentarios, de casta y de pactos.

Los grupos parlamentarios

La polémica de los grupos parlamentarios es un reflejo de lo que es la política en España: mucho ruido y pocas nueces. Habiendo leído por encima el reglamento del Congreso, interpreto que Podemos y las confluencias no tenían derecho a cuatro grupos separados: las diferentes confluencias debían haberse enfrentado electoralmente a Podemos, lo cual no ocurrió. Es un simple matiz, pero en este caso la regla es clara y hasta que no se cambie, hay que jugar con ello. Es una pena que la decisión de no autorizar grupo parlamentario haya desembocado en la ruptura con Compromís. Compromís no es un adversario, sino un aliado y estoy férreamente convencido que las confluencias con las diferentes fuerzas progresistas a nivel regional son formulas ganadoras y positivas a la hora de resolver determinados problemas políticos.

Por otra parte, la polémica de los grupos parlamentarios se inscribe en el marco de un proceso ‘destituyente’ que no logra convertirse en constituyente aún.  Dentro de España han surgido voces, que con mayor o menor fuerza, urgen a la revisión de la estructura territorial; yo como extremeño me uno a esa llamada. Es necesaria la formación de un equilibrio político entre fuerzas ‘nacionales’ y fuerzas ‘regionales’ que favorezcan el pluralismo político y la descentralización del poder. La combinación de un enfoque nacional y otro más local, con diputados defendiendo a la vez los intereses nacionales y regionales (cosa que hasta ahora no ocurría en el Congreso), permitirá un avance más igualitario y positivo de la economía española. La descentralización del poder permitirá mayor atención a las necesidades regionales. Así, la creación de un grupo parlamentario ‘confederal’, me parece un primer avance en esta dirección. Si además el grupo mantiene una dinámica asamblearia y rotativa será un gran acierto político. A nivel nacional, muy seguramente sea Pablo Iglesias quién hable, pero esperemos ver a los diputados de las diferentes autonomías intervenir de forma activa, evitando así un liderazgo monopolístico.

La casta

Mi segundo punto viene a recordar una palabra que tanto se usó hace dos años y que hoy está un poco olvidada: la casta (salvo el cuñao, el cuñao todavía se acuerda). Casta, establishment, el IBEX, cada uno lo llama como quiera. Mi punto aquí es que siempre que un evento político de magnitud se acerca, como es en este caso la formación de un gobierno, la casta redobla en sus ataques a determinadas fuerzas políticas. En apenas dos semanas hemos vistos descalificaciones personales (Celia Villalobos refiriéndose a las rastas de Alberto Rodríguez), mentiras y manipulaciones descaradas (la ‘exclusiva’ de Antena 3) y hasta amenazas de muerte directas (Jiménez Losantos) entre otras muchas cosas. Por suerte, la inmensa mayoría de ciudadanos españoles logra darse cuenta de las burdas manipulaciones que acaban desprestigiando más a quién las hace que a quién intenta desacreditar (Sólo unas pocas personas siguen ciegamente esta línea manipulativa. Sí lo habéis adivinado: ¡los cuñaos!)

Aparte de los ataques y las manipulaciones, la casta tiene una forma mucho más sutil y efectiva de defender sus intereses: la difusión de sus intereses a través de la prensa. Los editoriales de El Mundo piden la formación de una gran coalición PP-PSOE-Ciudadanos. Los editoriales de El País dejan entender claramente sus pocas simpatías por un gobierno compuesto en parte por Podemos. Su apuesta personal parece ser un gobierno del PSOE apoyado por Ciudadanos (al que de forma casi compulsiva siguen inflando en sus encuestas post-elecciones, hablando de Albert Rivera como líder más valorado). Suave pero lentamente, la prensa con sus editoriales y su lenguaje empuja a España hacia la gran coalición, bloqueando de facto cualquier alternativa social beneficiosa para el país

Un  aspecto importante de la política es ‘marcar la agenda’ (el agendasetting en inglés) y en ello, la prensa tiene un peso desproporcionado. El lenguaje utilizado y la forma en la que la se presentan las noticias influyen en el comportamiento de los políticos y de los ciudadanos. El ruido alrededor de los grupos parlamentarios es un ejemplo muy clarificador. Magnificado enormemente por la prensa, se han obviado decisiones políticas mucho más importantes. Otro ejemplo, es el del tratamiento mediático de las negociaciones. En el parlamento más fragmentado de nuestra historia, dónde todos los partidos saben que tienen que negociar, se ponen exigencias en unos procesos duros y rocosos. Las exigencias de ciertos partidos, que como en cualquier proceso de negociación son sujetas a cambios (y en las que generalmente se pide más de lo que se desea obtener), son calificadas por la prensa como ‘líneas rojas’. De esa forma, consiguen matar dos pájaros de un tiro: mantienen la sensación de intransigencia, y si luego esa exigencia es desechada, llueven las críticas al partido por no haber cumplido su palabra. Dada la composición del parlamento, ya no existen las ‘líneas rojas’, por mucho que la prensa hable de ello.

Los pactos

Tras un mes de tanteo, de faroles y de declaraciones, Pablo Iglesias fue el primero en poner una propuesta de pacto sobre la mesa el pasado viernes, con nombres, ministerios y demandas políticas (El cuñao alocado, con espumarajos en la boca, se rasga las vestiduras y grita: “¡Desastre! ¡Venezuela! ¡Aaargjj!”). En esta enorme partida de cartas en lo que se ha convertido la política español, Pablo Iglesias ha hecho el primer movimiento frente a un Rajoy apático y a un Pedro Sánchez con poco margen de maniobra debido a las tensiones con sus barones. Cabría esperar alguna respuesta, algún movimiento, pero el inmovilismo es total. Rajoy declina intentar la investidura y desde el PSOE, se dice que debe ser el PP quién intente la investidura primero, se dispara contra Podemos, hablando de ‘humillación’, de ‘chantaje’ y se anuncia que se va a negociar con Ciudadanos.

Algunos editoriales y artículos de opinión (algunos poco simpatizantes con Podemos) han calificado la jugada de Pablo Iglesias como un gesto inteligente. En teoría de juegos, hay un concepto llamado first-mover advantage: en determinadas negociaciones, hay una ventaja en ser el primero en ofrecer algo. Es posible que estemos ante semejante situación. Al ser Podemos el primer partido en hacer una oferta formal, la presión y la necesidad de debatir la propuesta pasa a otros partidos. Si la oferta prospera, Podemos entra en el gobierno y se constituye el gobierno más progresista al que se puede aspirar con la distribución de escaños actuales. Si el PSOE declina la oferta, o bien se coaliga con el PP y Ciudadanos o probablemente se llegue a nuevas elecciones. Ahí, el PSOE llegaría debilitado por las luchas internas y por el rechazo a la propuesta de Podemos, corriendo el riesgo de ser superado por su adversario. En todo caso, las ganancias potenciales de Podemos parecen superiores a las posibles pérdidas políticas.

¿Debe Podemos gobernar con el PSOE? El secretismo de la cúpula dirigente de Podemos choca con los principios fundacionales del movimiento, con el ‘espíritu del 15-M’ entre otras cosas. La propuesta ha tomado desprevenidos hasta a sus propios militantes, entre los cuales existe incertidumbre y división sobre la propuesta. No estarían de más asambleas para debatir esta propuesta de pacto. Desde aquí voy a exponer lo que yo creo son los puntos positivos y negativos de un posible pacto PSOE-Podemos. Por un lado, esta coalición sería el gobierno más progresista al que puede aspirar España ahora mismo dados los resultados de las elecciones. Cómo en Portugal un gobierno PSOE-Podemos podría implementar leyes que empiecen a aliviar la difícil situación económica y social. Por otro lado, como advierte Varoufakis, el problema es que no estaríamos ante un gobierno que se opusiese de forma frontal a la Troika y que por lo tanto, Podemos puede verse con las manos atadas a la hora de desplegar todo su potencial anti-austeridad, saliendo dañado de una hipotética experiencia de gobierno. Me consta, que el propio Pablo Iglesias sabe perfectamente esto, como dejó claro en una entrevista el año pasado.

¿Cómo funcionaría un gobierno PSOE-Podemos? En Portugal, el Partido Socialista, el Bloco de Esquerda y el Partido Comunista han superado sus diferencias para formar gobierno. También es cierto que el Gobierno portugués no es ni mucho menos un gobierno férreamente anti-austeridad como lo fue el gobierno griego el año pasado, y que el Partido Socialista hace equilibrios entre las exigencias de la Troika y las exigencias sociales. Aun así, he aquí un apercibido de El País sobre las medidas tomadas desde hace 2 meses por el Gobierno Portugués:

“El Gobierno socialista ha repuesto cuatro días de festivos, ha aumentado el salario mínimo, repone salarios de los funcionarios que habían sido cortados, actualiza pensiones, complementa salarialmente a los trabajadores que reciben menos de 422 euros (medio millón de personas), implanta las 35 horas en los funcionarios públicos (a partir de octubre) y reduce el IVA de la restauración del 23% al 13% (a partir de julio).”

Así, tras dos días reflexionando sobre la conveniencia de entrar en el gobierno junto con el PSOE, mi apuesta personal es la de dar ese paso hacia adelante. Lo considero una decisión arriesgada dadas todas las advertencias y las diferentes variable. Sin embargo, la izquierda tiene varios problemas graves: uno de ellos que está más cómoda en la protesta y en la oposición que gobernando. Por primera vez desde la Segunda República existe la oportunidad en España de que una fuerza progresista y de izquierda radical entre en el gobierno con todas las responsabilidades positivas y negativas que eso conlleva. En 1931, el PSOE, entonces la fuerza más progresista en España,  entró con tres ministros en un gobierno republicano-burgués y logró defender los intereses obreros con fuerza desde su posición gubernamental. Hoy en día, Podemos puede entrar con igual o más fuerza en un gobierno con el que no comparte todas las ideas, pero en el que puede tener un impacto significativo. Seamos valientes y consecuentes con nuestros actos: no desaprovechemos la oportunidad de empezar a cambiar la situación de nuestro país.

Ahora bien, nos equivocaríamos si consideramos esto como la situación ideal. Si el PSOE y Podemos forman gobierno, existe el peligro de que la élite política fagocite lo que queda de movimiento radical y democrático en Podemos. Como dice un filósofo que admiro y respeto, sería un recambio de ‘élites políticas’; no en las políticas aplicadas pero sí en la forma de decisión y de interacción con la gente. Nos quedaríamos a la puerta del cambio exigido hace ya casi 5 años en el 15-M. La única forma de evitar que pasemos a una nueva élite es con una intensa actividad ciudadana y social, que ahora parece completamente desamortizada. Alternativamente, una situación mejor sería la llamada Sorpassokización, una mezcla de sorpasso (una expresión acuñada por IU en los años 90 que habla de la superación del PSOE por un partido de Izquierda Radical) y pasokización (el Partido Socialista de Grecia (PASOK) se hundió tras la crisis económica y su defensa de la austeridad, pasando a la irrelevancia y siendo superado por SYRIZA). Podemos se quedó a unos escasos 350 000 votos de conseguirlo y parece que podrían conseguirlo en unas hipotéticas futuras elecciones anticipadas.

No hablo de la situación catalana, ni de las consecuencias que ello tiene en la formación de gobierno. Me dejo muchísimas dudas, pensamientos y preguntas en el tintero: ¿Quiere Podemos que el PSOE acepte su oferta, o realmente lo hace para que implosione? ¿Qué va a ocurrir ahora dentro del PSOE? ¿Aceptarán la propuesta? ¿Se sentarán a negociar? ¿Está haciendo lo correcto Podemos? ¿Negociará el PSOE con Ciudadanos y/o PP? ¿Habrá elecciones otra vez? Ahora toca esperar y observar.

Me gustaría concluir este largo post con dos temas diferentes. Primero, es importante recordar  que el plano nacional en el que se están centrando las miradas es minoritario en el plano internacional. Y el plano económico internacional no es positivo: las bolsas y los mercados financieros, especialmente los asiáticos, mandan malos augurios. Los expertos parecen coincidir en que el capitalismo mundial se dirige hacia una nueva crisis. En un mundo que no se ha recuperado ni de lejos de la anterior, los potenciales efectos de una nueva crisis serán devastadores. (Y aquí, le recordaré al cuñao: el problema no es la dicotomía derecha/izquierda. Es el capitalismo, estúpido). Las últimas líneas van dedicadas a los Abogados de Atocha, asesinados hace 39 años por unos pistoleros de extrema derecha. En nuestro país, hubo gente que dio su vida para que vivamos libres y en democracia. Que jamás se nos olvide. En vuestra memoria, siempre os recordaremos.

P.S.: Si crees que me dejo un aspecto importante a la hora de analizar esta situación, ¡comunícamelo! Soy consciente de que me he dejado muchos aspectos atrás y estaré encantando de que me lo recuerdes, para tratarlo en otro post o actualizar este. ¡Gracias!

© Mario Cuenda García

Appuyons la grève de la SNCB

‘Comment privatiser un service public ?’ Voici une blague qui circule depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux. ‘Premièrement, cessez d’investir dans ce service. Deuxièmement, dites bien haut et fort que le service ne fonctionne pas efficacement et qu’il a des défaillances. Troisièmement, avec cette justification, privatisez-le’. En fait, c’est exactement ce qui est en train de passer avec la Société Nationale des Chemins de fer Belge (SNCB) en Belgique.

Le gouvernement a annoncé une réduction de 2,8 milliards d’euros dans le budget de la SNCB. C’est une mesure outrageante et scandaleuse dont les premiers perdants sommes nous, les utilisateurs du service. Avec moins de ressources, le service perdra de la qualité et les prix monteront. Il est triste de constater que face à la perte de qualité du service ces dernières années, due également à des réductions du budget qui se sont traduites en de nombreux retards, en fermetures de petites gares et j’en passe, le gouvernement n’ait pas décidé d’investir pour corriger ces problèmes.

La deuxième partie de l’équation est encore plus outrageante. Face à cette réduction de 2,8 milliards d’euros, le gouvernement subsidie de façon directe les voitures d’entreprises avec 2,5 milliards d’euros. En bref, il y a de l’argent public pour aider les entreprises privées, mais pas pour les services publics. De plus, la voiture d’entreprise est un subterfuge légal pour payer moins d’impôts sur le salaire. Si elle n’existait pas, selon le calcul de divers économistes, les caisses de l’état auraient 1.6 milliards d’euros en plus.

Finalement, c’est extrêmement cynique de la part de l’état belge de signer l’accord sur le climat COP21 à Paris en novembre pour après appliquer à la maison des politiques anti-environnementales. Non seulement on ne fomente pas une culture plus écologique, qui passe par l’utilisation de transports collectifs et non-polluants comme le train, mais on coupe son budget pour subsidier des moyens de transports polluants comme la voiture. En plus, Bruxelles est une des villes les plus embouteillées d’Europe et Le nombre de voitures qui y circulent est anormalement haut. Il faut trouver des solutions qui passent par le train et également par la construction de parkings aux alentours de la capitale. Subsidier les voitures d’entreprises ne fait qu’aggraver le problème.

Les cheminots ont bien raison de faire grève et la population belge doit les seconder, car c’est une grève qui va au-delà de leurs intérêts. C’est un problème qui nous touche à tous. Secondons-les dans leurs demandes d’améliorations du service, pour éviter une montée des prix et pour protester contre des mesures sociales nuisibles à l’environnement et à notre société.

Je finirais ce billet en invitant tout de même les syndicats et les grévistes à réfléchir sur la stratégie à suivre. Dans le temps, les grèves étaient des mouvements populaires efficaces appuyés par l’immensité de la population. Aujourd’hui, pourtant, elles sont largement inefficaces et discréditées par les médias. Cette grève de la SNCB est probablement un des exemples les plus légitimes que je puisse imaginer et pourtant une grande partie de la population n’en connait pas les raisons et maussades, ne voient qu’une perturbation de leur quotidien. Autre problème : les syndicats ne sont plus vus comme des acteurs politiques importants qui puissent défier le statuquo.

Il est donc fondamental que les syndicats se posent des questions et lancent un débat. Comment faire pour redevenir importants ? Quelles sont les actions à faire pour que la société du XXIème siècle appuie ces revendications ? Ce débat a déjà été lancé par le journaliste Owen Jones au Royaume Uni, mais il doit atteindre toute la société européenne. Jones donnait un exemple : aux États-Unis, des travailleurs d’une chaine de fast-food en Californie avait fait un flash-mob pour réclamer un salaire minimum digne et leur revendication était devenue virale. Jones veut mettre en avant que ces travailleurs avaient innové pour se faire entendre et appuyer par un grand nombre de gens.

J’ai le sentiment que cette grève en Belgique offre une énorme quantité de possibilités pour l’innovation, car elle est légitime et elle nous concerne tous, pas seulement les syndicats. Ne laissons pas passer l’opportunité, ouvrons le débat depuis tous les acteurs de la société, innovons ! Mais pour l’instant, n’oublions pas les motifs de cette grève : expliquons-la et appuyons-la.

© Mario Cuenda García

Reflexiones navideñas sobre las elecciones

¡Feliz (ingober)Navi(li)dad! Así que era esto una crisis de régimen: una situación de aparente ingobernabilidad del Congreso de los Diputados. ¿Es grave doctor? En absoluto. Por primera vez habrá política de verdad en España. Habrá que debatir y negociar. He esperado un par de días para publicar este post. Dudo mucho que yo pueda añadir alguna información relevante, pero voy a intentarlo. He seguido muy por encima las propuestas de pactos, las declaraciones, los editoriales y las opiniones generales. Afortunadamente, vistos los debates en las redes sociales, tampoco hace falta informarse mucho, puesto que los ciudadanos españoles son todos grandes expertos en política, con conocimientos ideológicos, jurídicos y programáticos, que vislumbran los pactos antes que los propios actores políticos.

En un principio, cuando tocaba publicar este post, no quería hablar de posibles pactos, pero la situación se ha movido bastante más rápido de lo que esperaba en tres días. Por lo tanto, tocaré brevemente los posibles pactos y mi opinión sobre ellos. El resto es simplemente una serie de reflexiones.

  1. Los procesos políticos son lentos. No cabe lugar para la impaciencia en política. El refrán “Roma no se construyó en un día” toma hoy en día todo su valor. Hay que ser capaces de abstraerse de la situación actual y verla en un contexto histórico y político: estos resultados son un punto de inflexión en el largo proceso de transformación de la sociedad española. Se ha abierto un nuevo escenario y hay que trabajar con paciencia y constancia para crear el nuevo marco político y afianzarlo. Cuestión de decenas de años, muy probablemente.
  2. ¿Es posible que haya habido cuatro perdedores? El PP y el PSOE obtienen sus peores resultados históricos. Ciudadanos también se queda lejos del resultado que ellos esperaban. Podemos en mi opinión también sale perdedor de esta la noche electoral al no superar al PSOE. Si acaso se podría decir que ha conseguido una victoria agridulce; se ha quedado a 350 000 votos del PSOE pero a 21 escaños. Aun así, no están en posición decisiva para ofrecer un gobierno alternativo al del PP.
  3. Es una buena noticia que por primera vez entren en el Congreso un grueso número de fuerzas dispuestas a cambiar la ley electoral. No es posible que IU-UP, con más de 900 000 votos obtenga 2 escaños y Coalición Canaria, con poco más de 70 000 votos obtenga uno. En la provincia de Cáceres, Podemos con 13% no logra entrar en el Parlamento. Ha quedado más que claro que es una ley hecha a medida del bipartidismo y que ha de ser cambiada. Por cierto, si se pasase a una circunscripción única (algo que ciertos expertos barajan), los partidos nacionalistas se mantendrían prácticamente en los mismos niveles de representación. Deberían apoyar esta reivindicación.
  4. Ciudadanos, no me cansaré nunca de repetirlo, es la gran estafa de estas elecciones. Inflados descaradamente en las encuestas, ha quedado demostrado en las urnas que están lejos de suponer una alternativa. Además, llama fuertemente su cambio de estrategia y discurso en los últimos días. Hace apenas una semana, consideraban una traición ‘pactar con PP o PSOE’. Ayer, sin embargo pidieron un acuerdo a tres bandas entre PP, PSOE y Ciudadanos. Lo mejor, sin embargo, se vio la misma noche electoral. Fue el absoluto abandono de cualquier tipo de reclamación a la hora de pactar una abstención para investir al PP. La intolerancia contra la corrupción que bloqueó durante largos meses la investidura en Andalucía desapareció y sigue sin aparecer en el discurso de Ciudadanos a la hora de comprometerse a investir a Rajoy. En cuanto se supo el ganador, Rivera ha brindado su apoyo ciego al PP, mediante una abstención, sacrificando todo su discurso en aras de la ‘estabilidad’ (véase nota 7).
  5. Podemos, en cambio, no ha entrado en el parlamento para garantizar la mal llamada estabilidad, sino para representar los derechos de la gente. No esperamos renuncia al programa presentado como ya ha hecho Ciudadanos, sino total oposición a cualquier tipo de gobierno pro-austeridad. No habrá tampoco, como dicen algunos iluminados, apoyo ‘gratuito’ al PSOE, sin ningún compromiso. Si hace falta, se vuelve a las urnas.
  6. Confluencia, unidad, marea, llamadlo como queráis, pero es necesaria una solución al estancamiento actual de los procesos constituyentes. Urge que el aparato del PCE detrás del fracaso de la confluencia de un paso atrás, pero también la corriente más Laclauiana de Podemos supere su escepticismo. Es cierto que las relaciones se han tensado más de la cuenta durante la campaña electoral, debido a una campaña agresiva (e inútil) de IU. Sin embargo, hay activos en IU que son más que necesarios a este nuevo proyecto de país y sobre todo una militancia en ambos lados que es hermana. Muchos votantes han dudado a la hora de votar el pasado domingo. Esto es intolerable. Debemos ir juntos a las próximas elecciones, y el sorpasso que se ha conseguido en Galicia y Catalunya se hará realidad.
  7. Última reflexión y la más reciente: se prepara la “Grosse Koalition”. Admito que no pensé en semejante posibilidad (el PSOE sigue considerando al PP como un adversario directo) y menos tras el debate de Sánchez ron Rajoy. Sin embargo, en nombre de la estabilidad, un término carente de significado para las clases populares, parece que el sueño húmedo del IBEX35 puede hacerse realidad. Seamos sinceros: la palabra ‘estabilidad’ es sinónima de tranquilidad financiera para las grandes empresas del IBEX35 y los inversores extranjeros, pero suena hueca en los oídos de los ciudadanos. Si había alguna duda, Ciudadanos nos la borra de forma explícita con un tweet: “el IBEX pide a PP y PSOE que superen diferencias para pactar.” Por otro lado, la prensa, con sus editoriales y sus artículos de opinión, reclamando un pacto de estado, preparan el terreno para la gran coalición. Ciudadanos, a quien también incluyen en la coalición, también lo ha reclamado (tras decir hace una semana que no pactarían). Los barones socialistas con Susana Díaz a la cabeza están bastante por la labor con tal de no ceder ante cualquier reclamación por parte de los partidos independentistas. Y desde luego, el IBEX y los agentes europeos están encantados ante el escenario que se prepara en España. Curiosamente, el menos satisfecho por esta opción y el que más se opone a una gran coalición es el propio Pedro Sánchez.

Creo, como mucha gente, que visto la precedente falta de pactos, esta legislatura será corta. En un futuro probablemente lograremos mejores entendimientos, ya con más experiencia. No descartemos elecciones en 2016. ¡Feliz Navidad a todos!

© Mario Cuenda García

Explicación sobre el sistema electoral

¿Cómo demonios funciona nuestro sistema electoral? Todos hemos oído hablar de la ley d’Hondt, del voto útil o hemos escuchado a partidos denunciar el sistema electoral. Nos inundan las encuestas y las predicciones, pero nadie se ha molestado en explicarnos su funcionamiento. En Inglaterra es muy fácil. El partido que consigue la mayor cantidad de votos en una circunscripción obtiene el escaño único para el Parlamento. En España es un poco más complicado, pero en el billete de hoy, voy a proporcionar una explicación de cómo funciona nuestro sistema. El ejemplo es ficticio pero usa datos reales.

España está dividida en circunscripciones electorales y a cada circunscripción le corresponde un número de escaños en función de su población. Para explicar el funcionamiento del sistema, voy a escoger una circunscripción dónde cinco partidos obtuvieron escaños en las elecciones autonómicas de este año y proyectar esos mismos datos en un plano nacional. La circunscripción de Málaga, a la cual le corresponden 10 escaños al Congreso de los diputados, cumple este requisito. Podría coger los datos obtenidos para las elecciones generales del año 2011, pero pierden interés al no estar Podemos y Ciudadanos.

Así, imaginemos el escenario en el cual los cinco partidos más votados en la circunscripción de Málaga obtienen el mismo número de votos que en marzo para las elecciones de este domingo. El PSOE obtendría 202 302 votos, el PP 190 395 votos, Podemos 101 317 votos, Ciudadanos 79 119 votos e Izquierda Unida 49 502 votos.

La Ley d’Hondt es en el fondo terriblemente simple. Se basa en una serie de divisiones. Como vemos en la tabla de abajo, se divide el número de votos obtenidos por cada partido tantas veces como escaños corresponden a la circunscripción electoral. Empecemos: se divide la cifra del PSOE por uno (202 302 / 1=202 302). A continuación, se divide por dos (202 302 / 2 = 101151), por tres (202 302 / 3 = 67 434) y seguimos hasta dividir por diez (202 302 / 10 = 20 230). Se repite el mismo procedimiento para los demás partidos. Los resultados están en la tabla de abajo.

Tabla 1

Ahora, ¿qué hacer con estos datos? Muy simple: los 10 diez números más altos corresponden a los escaños que se otorgan. El número más alto es 202 302 y corresponde al PSOE, que se lleva un escaño. El segundo más alto es 190 395 y corresponde al PP que se lleva un escaño. El tercer más alto es 101 317 y corresponde a Podemos que se lleva un escaño. Los 10 números más altos están resaltados en amarillo en la tabla de abajo y cómo se puede ver, la repartición de escaños queda de la siguiente forma: 4 escaños para el PSOE, 3 escaños para el PP, 2 escaños para Podemos, 1 escaño para Ciudadanos y ningún escaño para IU. Si IU hubiese obtenido 1079 votos más, entonces hubiese podido obtener un escaño, al tener 50 576 votos, y estar así por encima de los 50 575 que otorgan el cuarto escaño al PSOE, que lo hubiese perdido.

Tabla 2

¿Qué pasaría si hubiese habido una coalición entre varios partidos, por ejemplo, Podemos e IU? Asumiendo que todos los votantes que los votaron por separado ahora los votan juntos,  sumamos los votos de los dos, obteniendo 150 819 votos. Repetimos la sucesión de divisiones para cada partido en la tercera tabla. En este caso, la repartición de escaños es exactamente la misma, pero la coalición se queda a 302 votos de igualar en escaños a PP y a PSOE (ya que este último pierde un escaño). Pero sobre todo, aumentan sus probabilidades de obtener más escaños, porque el número inicial que dividir es mayor.

Tabla 3

Podemos sacar una serie de conclusiones rápidas. Al PSOE le “cuesta” más o menos 50 000 votos obtener un escaño, mientras que a Ciudadanos le “cuesta” 80 000 votos. IU con casi 50 000 votos y un 7.37% del voto total, no obtiene absolutamente ningún escaño. Cincuenta mil personas se quedan sin representación. Esto explica por ejemplo que a nivel nacional, si IU obtiene un 5% del voto solo obtenga cuatro o cinco escaños, mientras que el PSOE con un 20%, es decir cuatro veces más, obtendría casi 90 escaños, dieciocho veces más. Por ello, aunque IU tenga un grandísimo apoyo popular repartido a lo largo del país, es muy probable que solo logre entrar en el Congreso en unas pocas comunidades.

Es una ley electoral hecha para favorecer a dos grandes partidos y por primera vez se verá ante la situación de una lucha entre cinco partidos. Entrar en el parlamento saldrá caro y es posible, como ha quedado demostrado, que partidos con un porcentaje del voto tan alto como el 7% se queden fuera. Desgraciadamente, la noción de voto “útil” sí existe en este caso, ya que la dispersión del voto entre muchos partidos favorece a los partidos mayoritarios, que ganan con la división d’Hondtiana (si se me permite la invención de semejante palabra). El sistema electoral necesita un cambio fundamental para favorecer la pluralidad partidista y democrática de nuestro parlamento en la próxima legislatura.

© Mario Cuenda García